Le modèle du coût total de l’eau : un outil de conservation
L’eau est essentielle à la production de pâtes et papiers : nos usines s’en servent pour nettoyer et transporter la pâte, diluer et préparer les produits chimiques de transformation, produire de la vapeur et de l’électricité, acheminer les matières premières d’une aire à l’autre, ainsi que nettoyer et refroidir l’équipement.
Toutes nos usines se situent dans des bassins versants disposant d’une grande quantité d’eau, mais nous ne tenons pas cette ressource pour acquise.
Si l’on pense à ce qu’il en coûte pour pomper, filtrer, traiter chimiquement, déminéraliser, chauffer, réutiliser et nettoyer l’eau avant de la retourner dans le bassin versant, on comprendra que l’eau n’a rien de gratuit. C’est pourquoi nous collaborons depuis quelques années avec nos équipes responsables de l’environnement, des finances, de l’énergie et de l’exploitation des usines à la mise au point d’un modèle permettant de quantifier le « coût total » de l’utilisation de l’eau dans nos procédés de fabrication de pâtes et papiers.
Connaissant le coût d’utilisation de l’eau pour chaque établissement, nous sommes plus à même d’optimiser nos investissements en temps et en ressources. Les données en question aident à étayer des projets de conservation des ressources, de l’énergie et de l’eau qui n’auraient peut-être pas été financés selon les formules et les modèles traditionnels de rendement du capital investi.
Domtar s’est récemment appuyée sur son modèle du coût total de l’eau pour soutenir les projets de deux usines, décrits ci-dessous.
Réduction des rejets dans l’eau des usines de pâtes et papiers depuis 2016
Composés organiques halogénés absorbables (COHA)
-13 %
Total des matières en suspension (MES) -23 %
Demande biochimique en oxygène (DBO) -15 %