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L'efficacité

La circularité procure des avantages réciproques à l’interne

Domtar conçoit de plus en plus ses systèmes de production et de gestion des matériaux de façon à les harmoniser aux principes d’économie circulaire, notamment en réduisant la quantité de ressources utilisées, en les utilisant le plus longtemps possible et en tirant la valeur maximale de celles-ci.

De plus, nous allons encore plus loin en mettant en place des initiatives d’amélioration continue et des innovations en ingénierie axées sur une production plus efficace et la conversion d’une plus grande quantité de matériaux traités en produits commercialisables.

Définissant, mesurant et comptabilisant avec rigueur les sources de sous-produits, nous cherchons continuellement des façons de valoriser nos sous-produits de fabrication.

Nous partageons également nos meilleures pratiques dans l’ensemble de nos installations afin de tirer parti de nos succès. De concert avec les experts et les partenaires externes, nous continuons à évaluer les occasions de valoriser d’autres sous-produits.

La transformation de nos sous-produits de fabrication en produits utilisables n’est qu’une partie de nos démarches d’efficacité et de responsabilité. Non seulement ce travail fait baisser les coûts, mais il aide à maintenir l’équilibre chimique des sols et à accroître les rendements des fermes locales. De plus, la réutilisation des sous-produits réduit le recours à l’enfouissement.

En 2020, nous avons revalorisé 71 % des sous-produits de nos activités de fabrication de pâtes et papiers, là où la moyenne de l’industrie est de 46 %*.

« Nous cherchons continuellement à tirer le maximum des ressources naturelles », a fait remarquer Brian Kozlowski, directeur, Environnement et croissance durable, chez Domtar. « Lorsque ces ressources trouvent une nouvelle vie – que ce soit dans nos activités de fabrication ou chez les exploitants agricoles – il y a des bénéfices pour tout l’environnement. »

Prenons, par exemple, notre recours aux sous-produits de chaux issus des activités de fabrication pour traiter les eaux usées acides.

*Selon d’autres indicateurs environnementaux tirés de l’American Forest & Paper Association Sustainability Report de 2020.

Définissant, mesurant et comptabilisant avec rigueur les sources de sous-produits, nous cherchons continuellement des façons de valoriser nos sous-produits de fabrication.

ÉLIMINATION DES SOUS-PRODUITS DE FABRICATION – 2020

(tonnes métriques séchées)

waste_pie-chart_ANG.png

Total des sous-produits de fabrication
générés = 401 372 tonnes métriques séchées

ENFOUISSEMENT DES RÉSIDUS

(tonnes métriques séchées)

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La chaux, bonne pour l’équilibre chimique

Les déchets d’une usine sont les matières premières d’une autre. Nos usines de Nekoosa et de Rothschild ont découvert une utilité mutuellement bénéfique aux sous-produits de chaux générés par la fabrication de la pâte.

Situées au Wisconsin, à environ 80 kilomètres l’une de l’autre, les deux usines n’emploient pas les mêmes procédés de fabrication de la pâte (l’une des premières étapes de fabrication du papier). À Nekoosa, on se retrouvait avec de la chaux résiduelle, et à Rothschild, avec des eaux usées acides.

Ce travail collectif a aidé l’entreprise à réduire de 34 % par rapport à 2013 la quantité totale de matières que font enfouir ses usines.

Or, la chaux excédentaire de la première, vu son pH élevé, peut aider à neutraliser les eaux usées de l’autre avant leur entrée dans les installations de traitement du site.

Les ingénieurs en environnement Afton Pumper de Nekoosa et Matthew Tlachac de Rothschild ont réfléchi ensemble à une solution qui profiterait aux deux usines.

« Nous enfouissions le plus gros de la chaux », a précisé Afton Pumper. « Les fermes locales en utilisaient une partie, mais l’excédent finissait au dépotoir. »

L’usine de Rothschild, qui neutralisait ses eaux usées au moyen d’un sous-produit de chaux acheté auprès d’un producteur différent, perdait quant à elle sa source de chaux.

Les équipes des deux usines ont peaufiné la mise à l’essai de la chaux générée à Nekoosa pour traiter les eaux usées produites à Rothschild.

« Tout le monde y gagne », s’est félicité Brian Kozlowski. « L’usine de Rothschild économise sur les achats de chaux à l’externe, et celle de Nekoosa fait enfouir moins de déchets. Tous les efforts, petits ou grands, contribuent à notre efficacité et à notre saine gestion de ces ressources. »

Ce travail collectif a aidé l’entreprise à réduire de 34 % par rapport à 2013 la quantité totale de matières que font enfouir ses usines.