L’un des éléments les plus intéressants de la vision future de la gestion du carbone dans les usines de Paper Excellence concerne les émissions de carbone « biogénique » provenant de la combustion des déchets de bois – le carbone qui a été retiré de l’atmosphère au cours de la croissance des arbres. La capture de ces émissions, soit pour les utiliser dans de nouveaux produits, soit pour les stocker de manière permanente sous terre, offre la possibilité d’inverser les effets du changement climatique.
La réduction des émissions de carbone est à la fois un besoin urgent et une entreprise à long terme, et notre exploration des innovations et des opportunités commerciales émergentes est favorisée par nos adhésions et notre engagement auprès de forums externes et du monde universitaire.
Par exemple, en 2023, nous nous sommes associés à un effort pluriannuel de recherche et de démonstration mené par le Pacific Institute for Climate Solutions (PICS). Le PICS évalue le potentiel de capture des émissions de gaz à effet de serre en vue de leur conversion en combustibles liquides et en fibres de carbone solides (qui ont de nombreuses utilisations industrielles et autres).
Pourquoi cette question intéresse-t-elle particulièrement Paper Excellence Canada ? Lorsque nous brûlons de la biomasse dans nos usines pour produire de l’énergie renouvelable, nous produisons des gaz à effet de serre – bien que ces émissions « biogéniques » soient égales au carbone absorbé par les arbres au cours de leur croissance (et qui serait également libéré si les arbres se décomposaient).
Mais si la technologie testée par PICS s’avère viable, la production d’énergie aujourd’hui neutre en carbone pourrait devenir négative en carbone, puisque même les émissions biogènes ne seraient plus libérées. En d’autres termes, nos usines pourraient être en mesure de contribuer à réduire les émissions historiques de carbone.
Dans un autre scénario, les émissions biogènes capturées pourraient également être annulées en étant stockées dans des formations géologiques souterraines. Dans les deux cas, il existe un potentiel important de génération de revenus grâce à la vente de nouveaux produits et/ou de crédits carbone.
Découvrez le point de vue de Davis Chiu, directeur mondial de la stratégie carbone, sur cette vision.