Découvrez le pouvoir de transformation du bois dans la construction et le remodelage de villes plus vertes au Canada. Nous sommes fiers de faire partie du secteur forestier canadien, qui s’est engagé à gérer de manière durable les forêts publiques du pays.
Extrait de l’article de presse :
Les villes du Canada sont confrontées à une forte demande de construction, et de construction rapide. Qu’il s’agisse de logements ou d’infrastructures clés, la question se pose de savoir comment construire plus vite tout en respectant une conception durable et respectueuse de l’environnement. La réponse ? Construire en bois.
Cette méthode de construction historique est de retour, en grande partie parce que les forêts canadiennes sont un atout précieux dans la lutte contre le changement climatique, car elles constituent des puits de carbone essentiels. Mais à mesure que les arbres vieillissent, ils commencent à perdre leur capacité à absorber le carbone et deviennent plus sensibles aux ravageurs, aux maladies et aux incendies – des perturbations naturelles qui peuvent libérer d’énormes quantités de CO2 et d’autres gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
C’est pourquoi il est essentiel d’exploiter tout le potentiel de capture du carbone des forêts grâce à une gestion forestière durable – un domaine dans lequel le secteur forestier canadien est un chef de file mondial. Il s’agit notamment de planifier soigneusement l’avenir des forêts, dont l’un des éléments est la récolte sélective. Cela permet aux arbres laissés sur place de devenir plus grands et plus résistants aux parasites, aux maladies et aux incendies, puis de replanter des arbres qui absorbent le plus de carbone pendant qu’ils sont jeunes et en pleine croissance.
Les arbres qui quittent la forêt continuent de stocker le carbone, et c’est là que la construction en bois entre en jeu. Dans la construction, par exemple, les produits du bois tels que le bois d’œuvre et le bois de masse (fabriqué en superposant du bois stratifié et compressé) gardent le carbone enfermé pendant de nombreuses années, déplaçant le potentiel de capture du carbone des forêts vers les villes.
Et comme le secteur forestier canadien gère les forêts publiques du pays de manière durable et responsable, ce potentiel de capture du carbone peut être maximisé en construisant des maisons, des ponts, des centres commerciaux, des écoles – et d’autres – avec du bois.
« La plupart de nos nouveaux bâtiments sont remplis de produits pétrochimiques », déclare Kelly Alvarez Doran, cofondatrice de Ha/f Climate Design et professeur à la faculté d’architecture, de paysage et de design de l’université de Toronto. « En revanche, il y a un siècle, nos bâtiments étaient faits de pierre, de terre, de bois, de paille et de chanvre. Il est passionnant de constater que nous nous tournons à nouveau vers ces matériaux. »
« Ces matériaux à faible teneur en carbone ont été systématiquement retirés de nos bâtiments et de notre chaîne d’approvisionnement, et nous devons les faire revenir systématiquement. Comment un pays couvert de forêts et de champs peut-il avoir d’autres excuses que de ne pas avoir de construction biosourcée ? Presque tous les éléments d’un bâtiment pourraient être cultivés. Nous devons rapidement sevrer nos bâtiments du pétrole ».
Les produits en bois massif comme le CLT (bois lamellé-croisé) peuvent remplacer les dalles de plancher en béton de grande portée. Le bois lamellé-collé peut remplacer les poutres en béton ou en acier. Les panneaux de fibres de bois et l’isolation cellulosique peuvent remplacer les isolants dérivés des combustibles fossiles.
« L’une des options consiste à accélérer le changement climatique, tandis que le bois et d’autres matériaux d’origine biologique pourraient servir à l’atténuer », explique M. Doran.
Lisez l’article complet ici : Comment la construction en bois crée des villes plus vertes – The Globe and Mail